Le monde du travail évolue, et bien plus vite que prévu. En démontre l’étude “État des lieux du travail hybride en 2022” d’Owllabs, où pour les 45% des salariés interrogés ayant changé de travail ou cherchant activement à changer, la flexibilité du temps de travail est la première priorité.
Ce que nous appelions le Future of Work il y a quelques années est déjà largement d’actualité. Bien sûr, la crise sanitaire a donné un sacré coup de fouet à cette mutation, forçant les entreprises à adapter leurs méthodes de travail. Agilité, adaptabilité ou encore liberté… Qu’est-ce qui pousse entreprises et salariés à se diriger vers le travail flexible ?
Nous pouvons définir le travail flexible simplement : dans le cadre du travail, la flexibilité renvoie à l’ensemble des dispositions permettant d’assouplir les règles autour du temps de travail et la manière dont il est organisé.
Cette notion de flexibilité peut englober un nombre important de types d’organisations du travail, tant il en existe. Nous allons ici en détailler quatre :
Certaines entreprises sont innovantes en la matière et ont fait de cette grande flexibilité du travail, un atout principal de leur marque employeur, leur permettant de recruter les meilleurs talents. C’est notamment le cas de Ledger, qui a choisi de s’associer avec Deskare, pour leur gestion du télétravail et du flex-office. Chez eux, les employés doivent se rendre deux jours par semaine au bureau, que ce soit à Londres, Paris, Portland, Genève ou Singapour. Pour le reste du temps, ils sont libres de travailler d’où ils veulent. Ledger a l’ambition de créer une forte culture d’entreprise, en donnant le plus de liberté possible à ses salariés. Aujourd’hui, c’est une clé indispensable sur le marché du travail pour favoriser les embauches.
Si les nouvelles façons de travailler sont bien encadrées par les entreprises, alors les avantages du travail flexible sont souvent multiples et synonymes d’une plus grande liberté. En bref, organiser sa semaine comme souhaité, permet une meilleure adaptabilité face aux contraintes de la vie de tous les jours.
Les barrières géographiques étant repoussées, la flexibilité dans le travail ouvre le champ des possibles. Le télétravail est un bon outil pour recruter ses salariés au-delà des grandes villes, où se trouvent souvent les locaux des entreprises. Il est ainsi plus facile d’attirer les meilleurs talents d’un pays tout entier, voire même à travers le monde ! C’est d’ailleurs la politique en place chez Swapcard, qui embauche à l’international et arrive à maintenir sa culture d’entreprise avec des équipes dispersées et travaillant parfois sur des fuseaux horaires différents.
Avec le travail hybride, il n’est effectivement plus nécessaire d’habiter au pied de son bureau. Choisir son lieu de vie et pouvoir revenir sur site quelques jours par semaine est désormais possible. Des solutions de logement à temps partiel, comme Weekaway, favorisent la flexibilité du lieu de vie en permettant aux collaborateurs d'accepter un poste qui peut être éloigné sans déménager.
En parallèle, notons qu’un salarié est globalement plus productif en télétravail. Un utilisateur de Deskare s’est d’ailleurs confié sur sa productivité en travail hybride :
“Le télétravail me permet de rester concentré plus longtemps, surtout sur des tâches nécessitant du calme, sans avoir à gérer les distractions du bureau !”
Selon le Baromètre Télétravail 2021 de Malakoff Humanis, les managers reconnaissent au télétravail :
Outre la flexibilité externe, responsabiliser les collaborateurs en leur donnant plus de libertés, peut alors représenter un levier intéressant pour augmenter la productivité, fidéliser ses équipes et faire varier le quotidien.
Si l’organisation du travail flexible est une bonne option dans de nombreux cas, elle nécessite tout de même un encadrement, afin d’éviter les abus, notamment envers le droit du travail. Ce peut se faire au niveau du contrat de travail, en CDD ou en CDI. Pour les employeurs comme pour les salariés, des situations montrent que la flexibilité, si mal encadrée, peut engendrer un certain nombre d’obstacles, pouvant même gommer ses avantages, en effet le flex office a des avantages et inconvénients.
Sur le papier, tout semble idéal et le travail flexible représenterait plutôt un eldorado de liberté. Cependant, il ne suffit pas, par exemple, de pouvoir travailler huit heures par jour de chez soi, pour être épanoui grâce au travail flexible. La notion la plus importante est la liberté accordée.
Une utilisatrice de notre logiciel, nous confiait récemment que comme beaucoup de Français, elle est obligée de télétravailler, par manque de places au bureau. Le fait de se sentir parfois loin de ses collègues est une problématique pour elle :
“Ne pas avoir la possibilité de venir au bureau et de voir mes collègues tous les jours, a été très compliqué pour moi à gérer.”
Il ne suffirait donc pas de mettre en place et d’imposer de la flexibilité au travail pour satisfaire ses collaborateurs. Être à l’écoute, agir en toute transparence et faire preuve de pédagogie est un bon début. La flexibilité doit se faire ressentir dans les deux sens.
Fondamentale, la notion de choix est clé pour que la mutation des règles qui encadrent les salariés, soit signe de liberté. Le rôle de l’entreprise, via ses managers, est alors de laisser la possibilité à ses équipes d’être flexibles et d’ajuster ses horaires ou lieux de travail si besoin. Cela ne veut pas non plus signifier que c’est au collaborateur de tout décider. Il est important que l’entreprise pose un cadre dans lequel les salariés seront libres de faire leurs choix en fonction de ce qui leur convient le mieux pour atteindre leurs objectifs.
Pour aider les entreprises, il existe des outils comme les SIRH, les logiciels de communication interne, les solutions de travail collaboratif, mais aussi notre app Deskare qui permet de faciliter l’organisation du flex-office et du télétravail ! Nous accompagnons les entreprises, de la startup au grand groupe, en leur proposant une gestion optimisée et simplifiée de leurs espaces, tout en respectant leurs politiques internes, notamment leur charte de télétravail !
Avec toutes ces différentes mesures et formes de travail, quel est l’avenir pour le présentiel et les bureaux ?