Les digital nomads, nommés ainsi depuis les années 2000, représentent une catégorie de la population active. Ils peuvent être salariés ou non et ont pour point commun d’être libres de tout bureau. Ils profitent de l’ère du numérique, pour jouir d’une totale liberté de mouvement. Ils sont souvent représentés par des images de travailleurs voyageant à travers le monde, grâce à internet. Ils réalisent à distance, des missions professionnelles pour des entreprises, 100% en ligne.
Développée par le déploiement des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication), cette tendance connaît de plus en plus de succès. Et pas seulement parmi les jeunes actifs, on retrouve également des professionnels voyageant en famille. Le mouvement prend de l’ampleur, se répandant à différentes tranches de la population active et donnant naissance à une nouvelle catégorie de consommateurs.
Rien qu’en 2024, il y aurait plus de 40 millions de nomades numériques dans le monde, dont 17,3 millions uniquement aux États-Unis (source : étude MBO Partners).
Pour devenir digital nomad, il suffit souvent d’avoir accès à deux choses pour transporter son travail de partout : une connexion internet et un ordinateur. Il existe donc des métiers plus adaptés que d’autres. Dans ce contexte, retrouvez ci-dessous, une liste de dix jobs (H/F) pouvant se pratiquer de façon nomade :
Ces professionnels ont souvent un lien étroit avec le digital et le monde du web. Toutefois, de plus en plus de secteurs et de professions se digitalisent et peuvent désormais se pratiquer depuis n’importe quel endroit, sous réserve d’une connexion internet. Il n’est donc pas surprenant de rencontrer un comptable ou un juriste travaillant de la même façon que ces nomades digitaux de la première heure.
Face à la croissance de cette pratique, le tourisme et l’hôtellerie ont fait preuve d’investissements. Après le choc terrible de la crise sanitaire, ces secteurs s’adaptent et répondent à cette nouvelle demande. Les Îles Canaries par exemple, se placent dans les destinations préférées des digital nomads. Une politique agressive de low-cost et des formules tout compris à la semaine, sont mises en avant : hébergement, matériel de travail et de loisir, le tout souvent clé en main. Airbnb, le géant californien, a d’ailleurs constaté une augmentation du nombre de réservations sur la plateforme « pour le travail à distance et les délocalisations à court terme ».
Les indépendants ou freelances, représentent quant à eux, une autre catégorie de travailleurs, se caractérisant par un statut juridique à part. Ceux-là, travaillent doublement « à distance ». Ils sont souvent géographiquement loin des locaux des entreprises, mais également éloignés statutairement du salariat typique. Le succès qu’a rencontré ce statut depuis 2020, ne fait qu’appuyer l’aspiration sociétale à une liberté plus grande, dans le lieu de travail, mais aussi au-delà.
La routine des digital nomads est très simple : il n’y en a pas réellement. Ils n’ont pas de lieu de travail fixe et se déplacent souvent.
Après plusieurs interviews, nous nous sommes aperçus que ces, souvent jeunes, actifs ont à cœur de combiner leurs aspirations personnelles avec une vie professionnelle en phase avec les métiers du digital. Ce mode de travail flexible leur procure une liberté qu’ils valorisent de plus en plus. Pourquoi se cantonner à vivre dans une capitale avec un loyer hors de prix ? Alors qu’on peut désormais choisir le coin du monde où l’on veut travailler ?
Le choix des entreprises, des clients et des missions joue aussi. Le champ des possibles qui s’ouvre, met au défi cette population et c’est d’ailleurs ce que certains recherchent. De plus, souhaitant souvent quitter les grandes villes, ils affirment vouloir faire des rencontres, s’inspirer des cultures étrangères, se reconnecter avec la nature et enfin économiser de l’argent.
En observant l’augmentation du nombre de digital nomads, les dirigeants ne peuvent ignorer cet appel à la liberté procuré par le digital et la grande diversité culturelle possible. La question qui se pose alors est : pourquoi et comment attirer ces talents ? Les entreprises ne souhaitent pas louper le train du « digital nomadisme ». Leur volonté est également de ne pas faire fuir les talents, mais bien de les fidéliser. Certaines autorisent même le remote à 100%, et par là, permettent et encouragent les collaborateurs à travailler depuis l’endroit qu’ils souhaitent.
Plusieurs avantages pour les entreprises ressortent. Tout d’abord, elles peuvent attirer les locaux avides de liberté, mais aussi des professionnels internationaux. Les entreprises qui recrutent, peuvent ainsi étendre leur vivier de talents, aussi loin que possible. Pour cela, elles doivent être prêtes à travailler dans un cadre géographique plus vaste, mais aussi potentiellement avec des statuts différents.
Comment recruter ces nomades ? Comment bien les intégrer ? Ces questions doivent être résolues avant de se lancer. C’est un choix qui peut positionner les entreprises de façon stratégique pour attirer les meilleurs candidats. Il est nécessaire de garder en tête que la culture de l’entreprise risque d’être challengée. Une adaptation sera sans doute nécessaire, afin de ne pas voir ses valeurs éclater aux quatre vents.
D’autres enjeux, de l’ordre managérial, peuvent se faire sentir. Le défi est de réussir à trouver un rythme pour synchroniser les équipes qui vivent sur différents fuseaux horaires, parfois totalement opposés. Des solutions existent : des outils de communication ou de gestion du travail collaboratif, par exemple.
Cadrer ces politiques, permet aux entreprises de faire preuve d’innovation, de pousser leur créativité, leurs limites et de gagner en attractivité !
Des ajustements juridiques et techniques peuvent être nécessaires pour les entreprises souhaitant recruter des digital nomads. Il est également important de veiller à la bonne sécurité informatique.
Du côté du salaire, si le nomade séjourne plus de six mois par an à l’étranger, il peut être considéré comme résident fiscal de son pays d’adoption, ce qui a des conséquences sur ses revenus et leur imposition.
En recrutant des digital nomads, vous souhaitez avoir accès à un pool de talents géographiquement plus large, voire mondial ? Le digital est forcément votre ami pour les recruter :
Pour aller plus loin, découvrez comment Swapcard maintient sa culture d'entreprise tout en recrutant ses salariés 100% remote, à travers le monde !